La Gâyatrî
I Nature de la Gâyatrî ( Introduction)
La culture de soi repose sur :
- La construction du caractère
- L'upsana (adoration et dévotion)
- Le yoga
Les paroles de méditation sont utile car le réel bonheur ne peut être trouvé qu'à l'interieur de soi, en élevant la conscience à des niveaux supérieurs et en transcendant graduellement les illusions et les limitations de la vie inférieur.
L'illumination bouddhique n'est pas seulement nécessaire pour nous empêcher de nous égarer dans la vie, elle est aussi necessaire dans le champ de la sâdhana (effort spirituel discipline systèmatique de soi). Mais l'important n'est pas de trouver un gourou car la lumière sur le sentier doit venir de l'intérieur. Le gourou peut l'aider dans des questions cruciales ou en des occasions spéciales. Quand le mental est sufisamment purifié par une vie droite e une discipline yogique personnelle, la lumière
ne pourra venir que de l'intérieur.
Yoga sûtra (II 28)
Par la suite de la pratique des exercices constituants du yoga, quand est détruite l'impureté, s'élève l'illumination spirituelle qui produit un éveil à la vérité. Cette lumière est essentielle pour parcourir le sentier de sainteté. Elle le guide, le protège des dangers et des tentations.
Les mantras sont tout bonnement qu'une concécration formées au cours de milliers d'années autour d'un noyau de vérités essentielles et vitales
La gâyatrî
est un sujet d'une signification très profonde car elle concerne la relation entre l'homme, l'univers et la réalité. Cela définit les trois réalités fondamentales de l'univers manifésté, connu grâce à l'Hindouisme.
Les troubles, les chagrins et le travail pénible endurés faisaient partie de la grande illusion nécessaire au processus évolutif
Quand le processus de perfection et de purification est achevé, la concience peut fonctionner sans obscurcissement ni limitation à travers les véhicules dans la mesure
où cela est possible selon la concience.
L'illumination est alors réalisée. Lorsque les véhicules inférieurs sont abandonnés, même la dernière sorte de limitations disparait et Videhamukti (etat d'illumination après abandon des véhicules inférieurs) est atteint. Pour atteindre l'Etat d'ilumination, on doit principalement de la réorganisation et de la purification des véhicules. La première tâche n'est pas d'atteindre l'illumination, mais d'enlever le lourd obscurrcissement imposés par les vehicules inférieurs
afin qu'il puisse travailler dans la lumière venant des plans spirituels, à travers les véhicules plus subtils. Pendant longtemps le sâdhaka doit travailler à la lumière de cette concience spirituelle, et c'est seulement quand le processus de purification et de perfection sera terminés qu'il sera à même de percer les voiles subtils et d'atteindre l'illumination.
En premier lieux, le sâdhaka a des chances d'experimenter une paix intérieure, une force et une capacité de voir plus clairement les problèmes de
la vie, ses illusions, ses faiblesses et ses folies. Qelque fois, quand il ya beaucoup d'impuretés cachés à l'intérieur de ces véhicules inférieurs, les faiblesses correspondantes peuvent être rejetées à la surface et le sâdhâka peut alors ressentir une augmentation temporaire de la turbulence mentale et une deterioration mentale. Mais si il prend ces choses comme sujet d'études et s'il agit avec force et determination et intelligence vers son but, ces nuages seront forcés de se disperser graduellement et de
laisser le passage à plus de lumière
II Nature de la Gâyatri
La Gâyatrî a trois sens différents
- Le mantra durant la méditation
- Le chandas ( la métrique ou la forme de vers du mantra)
- Pour la Dévi (Symbolique du pouvoir Divin)
Il est considéré ici la nature essentielle de la Dévi Gayatri ou ce pouvoir qui est invoqué dans l'upsana (adoration) et le japa(prononciation) de la gayatri
Dans la philosophie hindoue, l'état connu dans a réalité non-manifestée, la concience et le pouvoir ne font qu'un. C'est la réalité ultime vide de tous attribut Divin.
La fonction que rempli la Devi Gayatri est la liberation d'Ishvara (logo solaire qui libère les âmes de l'esclavage) dans lequel les pouvoir de Maya les entraines (Maya
: grande illusion). Ces fonctions sont à la base de l'évolution à la réalité ultime. Soit, la première phase est la base de l'involution, la dernière de l'évolution.
Cest esclavage est la nécessité de parcourir le cycle évolutif pour rendre possibe la monade humaine. Mais quand l'involution atteind un certain point, la realisation du soi devient une parie necessaire d'un progret plus avancé et surgit alors le besoin de la Gayatri qui disperse graduellement les nuages de l'ignorance et permet à a monade de
voir le soleil qui brille éternellement derrière ces nuages et son unité à travers le soleil.
Ainsi Maya et gayatri sont necessaire au travail du processus du monde et les serventes du divin.
Plus nous nous indentifions à la matière, et plus nous nous enfonçons dans la matière devenant esclaves de nos véhicules et de notre environement.
PLus nous nous identifions à la concience, plus nous devenons libre du jada jagat ( le monde matèriel) et de ses illusions, plus nous devenons concients de cette réalité qui est connue comme dieu
Cette réalisation de notre vraie nature peut s'effectuer sur trois niveaux
- L'intellect
- L'intuition
- Le réel
La symbologie de la devi gayatri est la même que celle du triveda. La seule diférence est que la forme est féminine. Aulieu de faire appel à Braham, Vishnu et shiva, ont fait appel à leurs épouses, Sarasvati, lakhmi et kai. Selon le besion ont fait appel à l'une des déesses :
- Sarasvati Vidya oule savoir
- Lakhmi la richesse
- Kali aide dans une terrible calamité
Si l'on desire un geste d'Ishvara (dieu), il faut faire appel à la gayatri. Mais cela montre avec certitude une totale absence de sagesse que de lui demander simplement des choses qu'il peut donner, au lieu du privilège de le connaitre et devenir un avec lui
La connaissance peut prendre place sur trois niveaux
- L'intellect - Brahma
- L'intuition - Vishnu
- Le réel - Mahesha
Le fait que l'upsana gayatri conduise au developpement graduel de la concience humaine sur trois niveau pas à pas nous permet de cmprendre que l'on se réfere à la gayatri comme la mère des vedas
Il est souligné que la connaissance qui se développe en nous, grâce à l'upsana gayatri existe sur 3 niveaux : L'intellect, l'intuition et le réel
Le developpement spirituel commence au stade particulier auquel le sadhaka arrive à se tenir et peut continuer sans aucune limite jusqu'à ca qu'il atteigne le tout dernier stade de la réalisation du soi qui est possible pour l'être humain. Avant qu'aucune lumière spirituelle venant des replis les plus intérieurs de notre mental, il y a beaucoup à accomplir. Les impuretés doivent etre enlevées, les déformations redressées, les véhicules harmonisés. C'est seulement dans un mental ainsi préparé, libéré de ces défaut ordinaires, que la lumière de la connaissance supèrieure peut se manifester et fouler d'un pied ferme le sentier qui conduit à la réalisation de soi.
Malgré la puissance de lUpsana Gayatri, chaque actio, pensée ou émotions, bonne ou mauvaise, a deux sortes de résultats :
Cependant en se qui concerne le developpement des tendances dans l'individu lui-même, peut être fortifiés ou contrarié par l'upsana gayatri
III Le Mantra Yoga
Après avoir considéré la nature de ce divin pouvoir qui se trouve sous le nom et la forme de la Devi gayatri nous allons maintenent considérer le mantra gayatri à travers lequel son pouvoir peut être invoqué et utilisé pour le develloppement de la concience humaine et pour atteindre le but ultime de l'effort humain ; la réalisation du soi
La doctrine de base sous-jacente au mantra yoga est que tout cet univers solide et tangible que nous voyonsa utour de nous est fait de vibrations de différentes sortes d'énergies, travaillant à différents niveaux. Les choses qui apparaissent si solides et réeles ne sont pas ce qu'elles semblent mais sont simplement le résultat du jeux de différentes sortes d'énergies et de conciences
Nos Richis allèrent plus loin dans ce domaine de la constitution de l'univers et découvrirent que les éléments
intangibles de l'univers, comme les pensées et les émotions ont ainsi une base matérielle, mais la matière subtile pas laquelle elles se manifestent est aussi une masse de vibrations et le jeu de différentes sortes d'énergies
Avec ces idées fondamentales tous à fait claires dans notre esprit, nous pouvons jusqu'à un certain point comprendre la théorie du mantra yoga. Si la vibration est reliée à la fois à la forme et à la concience. Il devrait être possible, par son intermédiaire, d'une part de produire d'ifférentes sortes de phénomènes naturels, et d'autres part d'amener des changements dans la concience.
Japa est la répétition d'un mantra choisi dans le but d'amener certains changemments amenant, à long terme, un influx de pouvoirs et de forces venant des plans plus élevés, et conduisant à des expèriences d'états supèrieurs de concience. Le mantra peut-etre exprimé à haute voix, murmurée silencieusement ou répété mentalement. La répétition silencieuse a plus d'efet que la répétition sonore, mais la pure répétition mentale à l'effet le plus élevé et est le japa au sens réel du therme.
Le japa
mental a plusieurs étapes:
IV Nature de la préparation
Il a déjà été mentionné que, dans la période védique, le japa (prononciation méditative de mantra) était la principale sinon la seule caractéristique de l'upsana gayatri. Graduellement, d'autres pratiques subsidiaires ont été introduites pour aider les aspirants qui n'étaient pas capables de retirer un bénéfice considérable du japa seul. Quelques unes de ces plus importantes pratiques subsidiaires avaient pour but la purification, ou shuddi, des véhicules de concience du sadhaka. Cela est necessaire parce que, dans le japa et la méditation de la gayatri, le sadhaka invoque la Devi Gayatri pour recevoir la lumière divine qui provient de Savitâ et que cette lumière doit être reçue dans le mental du sadhaka. Le mental doit donc être dans une condition convenable pour la recevoir.
On verra au moins que la perception des vérités de la vie supèrieure en général et de l'être Divin avec qui nous cherchons à entrer en contact dans l'Upsana Gâyatrî, dépend de la condition de nos véhicules, dans quelle mesure ils sont purs et sensitifs et peuvent reflèter Sa concience dans notre metal.
La capacité de nos véhicules à refléter la concience supèrieure ou à faire descendre les forces spirituelles des plans élevés, dépend de trois facteurs. L'un est la nature de la matière composant les véhicules : plus cette matière est fine et plus le véhicule peut répondre facilement aux vibrations plus subtiles des plans supèrieurs. Cette finesse de la matière est mesurée dans le système hindou de classification, non pas d'après les noms des différents éléments constitutis qui peuvent être présents,
mais selon leurs capacités générale à répondre aux différents sortes de vibrations mentales, émotionnelles au spirituelles. Toutes les sortes de matières sont divisées en trois grand types :
- Rajastique Mobilité (energie)
- Tamasique Inertie des 3 gunas (la nature)
- Sattvique Pureté, bonté, harmonie (force équilibrée)
Plus la prédominance de la matière sattvique est grande et plus
le véhicule peut effectivement servir d'instrument à la concience supérieure
Le second facteur est d'accorder le mental aux idéaux élevés. Si le mental du Sadhaka est rempli d'émotions et d'aspirations justes, s'il y a en lui un grand abandon de soi et si l'âme désire ardement l'union avec son Ishta Devatâ, alors seulement le divin joueur peut jouer sur les véhicules et en tirer une musique esquise. Les aspirations vagues et faibles du sadhaka ordinaire constitue une corde insuffisament tendue qui ne peut
que donner des notes basses et termes.
Le troisième facteur est l'harmonisation des différents véhicules entre eux. Ils ne devraient pas seulement être accordés aux idéaux les plus élevés mais aussi être parfaitement harmonisés entre eux. Si les desirs entraînent le sadhaka dans différentes directions, si l'intuition n'approuve pas ce que le mental décide, il y a forcément confit intérieur et discordance ; le mental de l'aspirant sera comme un chariot que les cheveaux entrainent dans différentes directions.
Tous les véhicules doivent être accordés à un seul idéal, meme si celui ci n'est pas le plus élevé, ain qu'ils puissent être harmonisés entre eux de façon adéquate.
Il est necessaire de s'arrêter en détail sur ce point afin que le sadhaka puisse avoir une idée claire dans les conditions essentielles et fondamentales requise pour un progrès rapide, dans la mesure où ces véhicules sont en jeux. Ces conditions doivents être visées et réunis de façon aussi adéquate que possible, s'il est sérieux en ce qui concerne la réalisation de son but central. Ceci peut être fait en partie par le developpement de son caractère selon des méthodes justes, et en partie par les pratiques préparatoires et purificatrices qui forment une partie intégrale de l'upsana. Le problème doit être attaqué sur deux front simultanément pour une raison très simple : Le degré de pureté, de sensibiité et d'harmonisation que le sadhaka est capable d'atteindre au moment de sa pratique quotidienne dépendra en grande patie de la condition de son mental pendant le reste de la journée.
D'autre part, le calme et la sensibilité partiels et temporaires qu'il obtient au moment de sa pratique quotidienne, sont obligés d'élever, dans une certaine mesure, le ton géneral de son mental, de son caractère et de contribuer à son progrès d'une manière trés réelle, pourvu naturellement qu'il soit serieux et n'accomplisse pas les ceremonies d'une façon routinière. Les forces qui se deversent à partir des plans supèrieurs, à ce moment là, à travers ses vehicules se répandent, pour ainsi dire, hors des vehicules, les accordent et les harmonisent jusqu'a un certain point et produisent un effet durable qui , en s'accumulant, éleve le ton général de sa vie. de cette façon s'établit un cercle vertueux, si une telle expression peut-être employée : les pratiquent quotidiennes élévent graduellement le niveau general de son mental, et ce niveau supérieur rend le sadhaka capable de s'élever à un niveau encore plus intense d'aspiration et plus tard d'exaltation, d'illumination, au moment de l'upsana quotidienne.
V La meditation
Après les cérémonies préliminaires de la purification des véhicules et la magnetisation des centres, le sadhaka invoque la déité choisie. Il faut former dans son mental une image concrète du Dévata et de tourner totalement l'attention vers elle avec la plus grande révérence et une entière dévotion. L'image formée dans la mental devient une sorte de fenêtre par laquelle le sadhaka peut diriger ses pensées et ses émotions vers elle et recevoir d'Elle en retour sa bénédiction et son pouvoir.
Lors
de l'invocation il est important de Lui faire une offrande sous forme d'eau. Le sadhaka doit trouver son soi le plus intérieur, qui est essentiellement le meme que la réalité la plus intérieure de l'univers entier. Il faut se séparer de tout ce qui n'est pas soi-même. Il doit enlever et transcender les couches du mental qui enveloppe son Soi réel, pas à pas, l'une après l'autre, jusqu'à qu'il se tienne seul isolé et libre de tout
Le sadhaka doit adopter une technique à un moment et une autre, entièrement différente,
lorsque les conditions changent ou qu'il passe par un nouvelle phase de son developpement intérieur. Il devrait avoir un esprit ouvert et une technique souple de méditation, afin de pouvoir s'adapter aux conditions changeantes qui peuvent survenir de temps à autre. Cela demande une constante vigilance, une adaptation intelligente des moyens aux fins et une capacité de garder la fin constamment en vue
Voici le minimum des pratique méditatives :
- La purification
- L'invocation
au soleil spirituel et sa meditation
- Invocation à la Devi Gayatri et sa meditation
- Japa du mantra Gayatri
- Adieu à la devi Gayatri
Les mantras devraient être récités avec ferveur et révérence et méditer sur leur signification. Ce n'est pas l'acte extérieur mais l'attitude intèrieur et la profondeur de la pensée et de l'émotion qui determine l'effet.
Dans la méditation du débutant, l'émotion ou l'intellect prédominera peut-être dans
l'approche de l'Ishta Dévatâ, une integration des deux ou un "juste équilibre entre la raison et l'amour" devrait être le but. L'amour donne le pouvoir moteur, tandis que la raison donne la capacité de comprendre.
Dans la relation à notre Ishta Devata, il faut attendre que cette étape soit franchie pour que l'effort sur le plan mental arrive à sa fin et pour que le voile se lève definitivement. Le sadhaka doit en outre acquérir graduellement ce que l'on peut appeller la technique de devoilement,
en s'efforçant constament de trouver le sens profond des idées et des idéaux qui forment le contenu de sa méditation.
Une arme d'un énorme pouvoir que le débutant peut utiliser dans les premières étapes de sa lutte avec son mental et sa nature inérieur est la prière. Son efficacité est due au fait qu'elle implique une expression naturelle de notre esprit et de nos émotions, qui s'élèvent de l'esprit et du cœur ; une intégration très harmonieuse est automatiquement réalisée dans cette libre expression.
Après la méditation et le japa, tout l'environement et la création mentale que le sadhaka a construits doivent être brisés ou dissous par un acte délibéré de la volonté. Permettre à une forme sacrée de rester intacte lorsqu'on ne peut plus l'entourer de respect est considéré comme sacrilège
Le Mantra Gayatri Tat savitur varenyam bhargo devasya dhîmahî |